tag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post5296637178587269773..comments2024-03-27T17:24:55.328+01:00Comments on L'aviation selon Drix: Arsenal VB 10 : Sept ans trop tard ! (Modifié le 02 / 07 / 2023 ***)Drixhttp://www.blogger.com/profile/13286966270077187785noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-83049481650476142812012-12-19T21:42:33.815+01:002012-12-19T21:42:33.815+01:00Bonsoir.
Le 12Z n'était pas seulement la vers...Bonsoir.<br /><br />Le 12Z n'était pas seulement la version 4 soupapes du 12Y, c'était aussi un moteur sur lequel le fils de Marc Birkigt, Louis, avait installé un système de "balayage différentiel" qui faisait souffler dans les cylindres un jet d'air pur, non carburé, pendant qu'un autre circuit admettait l'air carburé... La mise au point de tout ceci demandait sans doute du temps, elle ne fut jamais vraiment réalisée, d'autant que, par une surprenante incohérence, le motoriste allait rapidement adopter un système d'injection directe qui rendait l'idée de départ périmée... <br /><br />Quand au 12Y51, je n'ai pas sa date précise de sortie et d'homologation. Les toutes premières versions sortirent avec un compresseur Hispano, le montage du Planiol-Szydlowski fut plus tardif. <br /><br />De toutes façons, on en reste à ce curieux constat : au lendemain de la crise de Munich, les deux grands motoristes semblent pris au dépourvu, ils n'ont rien dans les cartons pour remplacer au pied levé leurs 14N et 12Y, sinon des moteurs expérimentaux non au point. Pour mémoire, les Anglais faisaient tourner depuis 1937 le Rolls-Royce Vulture (1750 ch) et début 1938 le Centaurus (1850 ch au début...).<br /><br />Cordialement, Alain BRETONhttps://www.blogger.com/profile/02319942232465517309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-91418814563504475182012-12-19T18:50:02.877+01:002012-12-19T18:50:02.877+01:00Pour la période qui va de fin 1938 à Juin 1940, je...Pour la période qui va de fin 1938 à Juin 1940, je me demanderais jusqu'au bout pourquoi on n'a pas utilisé l'Hispano 12Y51 qui volait sur un Morane 405, sur les protos de Morane 450, sur le D 550, puis, tardivement, sur le D 523. Il ne chauffait pas particulièrement.<br />Mis sur le VB 10, il lui eut permis des essais plus détendus et plus précis. <br />Le 12Z semble avoir été "jouable" sur l'Arsenal VG 39, même si la puissance développée ne semble pas y avoir vraiment atteint le 1200 Cv. Drixhttps://www.blogger.com/profile/13286966270077187785noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-88739743392737540242012-12-19T13:09:13.471+01:002012-12-19T13:09:13.471+01:00Et pour traiter du VB10, une petite remarque, j...Et pour traiter du VB10, une petite remarque, j'ai toujours été très étonné des nombreux clichés montrant l'avion couvert de salissures d'échappement sur le fuselage... Ces marques bien sales et bien grasses démontrent que les 12Z ne fonctionnaient pas très bien (mauvaise carburation, remontées d'huile, etc.).<br /><br />Essayer un prototype avec des moteurs qui ne sont pas au point, je crois que la France détient un record dans ce genre d'acrobatie !Alain BRETONhttps://www.blogger.com/profile/02319942232465517309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-45376300133454003512012-12-17T18:18:21.381+01:002012-12-17T18:18:21.381+01:00Deux anecdotes en complément du préambule…
La pre...Deux anecdotes en complément du préambule…<br /><br />La première concerne l’impôt sur les profits de guerre, qui fit des ravages dans la production aéronautique française. <br /><br />Gnome et Rhône se vit réclamer des sommes pharamineuses qui plombérent sa trésorerie au moment précis où sa production s’effondrait – d’où l’éviction des fondateurs en 1920 au profit du pool financier dirigé par le banquier Weiller. Mais d’après Mousseau, les sommes rappelées furent discrètement passées dans les frais d’exploitation, ce qui fit faire quelques économies…<br /><br />Blériot, quand à lui, était toujours en délicatesse avec le Trésor lors de son décès en 1936.<br /><br />Mais le pire se passa chez Clerget & Blin, qui avaient fabriqué durant la Grande Guerre les meilleurs moteurs rotatifs. En recevant « la note », Blin se suicida et Clerget n’eut d’autre alternative que de donner tout ce qu’il lui restait à l’Etat, pour qui il travailla jusqu’à la fin de ses jours – avec un certain succès, il est vrai, dans le domaine du Diesel…<br /><br /><br />L’autre anecdote concerne la coupe Schneider, et montre que l’Angleterre faillit manquer la victoire…<br /><br />A la fin des années 20, la coupe se courait tous les deux ans, dans le pays qui avait remporté la victoire précédente (il fallait remporter la coupe trois années de suite pour être déclaré vainqueur définitif).<br /><br />En septembre 1927, l’Angleterre avait gagné et Reginald Mitchell, qui dirigeait le bureau d’études de Supermarine, pensa que le Napier Lion (850 ch) victorieux serait tout à fait insuffisant deux ans plus tard. Il s’en ouvrit à George Purvis Bulman, directeur de la section « moteurs » auprès du Secrétariat d’Etat à l’Air, et les pensées des deux ingénieurs se tournérent vers le Rolls-Royce Buzzard qui semblait avoir des capacités d’évolution très importantes.<br /><br />Donc en Janvier 1928, Samuel Hoare, secrétaire d’Etat à l’Air, assisté de Bulman, convoqua dans son bureau le directeur général de Rolls Royce – un personnage assez falot, dont Bulman tait pudiquement le nom, et qui succédait au brillant co-fondateur de la firme Claude Johnson, mort en 1926.<br /><br />Hoare et Bulman expliquèrent à leur interlocuteur ce qu’ils attendaient de lui, mais plus leurs demandes étaient pressantes, plus le malheureux se tassait, et à la fin il exposa sur un ton plaintif que la course n’était pas dans l’esprit de sa maison, que la firme Rolls-Royce devait toute sa gloire au sérieux et à la qualité de sa production, qu’en aucun cas il pourrait être envisagé de s’engager dans une aventure aussi hasardeuse qu’une compétition, et que le Ministère de l’Air prenait de grandes responsabilités en faisant de telles propositions à une maison aussi honorablement connue que Rolls-Royce et en l’engageant dans une voie qui pouvait éventuellement mener à l’échec et ruiner la réputation du pays et de son industrie…<br /><br />Là-dessus, Bulman exaspéré laissa tomber : « Quel c …!!! ».<br /><br />Il y eu bien évidemment un long silence, rompu par Hoare qui hurla « Je vous ORDONNE de construire ce moteur. Mes services se mettront en rapport avec les vôtres pour les détails. Au revoir. »<br /><br />Quand les deux hommes furent seuls, Hoare se tourna vers Bulman en disant « Merci d’avoir résumé de façon si claire notre entretien… ».<br /><br />On sait la suite : la France pas plus prête en 1929 qu’en 1931, l’Italie ratant sa mise au point en 1929, les USA sortis de la course, l’Angleterre fut déclarée vainqueur en 1931.. et le profit technologique pour Supermarine comme pour Rolls-Royce fut immense !<br /><br />Cordialement, <br /><br />Alain Breton<br /><br />Alain BRETONhttps://www.blogger.com/profile/02319942232465517309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-12323644034713783362012-12-17T11:56:23.514+01:002012-12-17T11:56:23.514+01:00Pour préciser ma pensée, je rappelle que la France...Pour préciser ma pensée, je rappelle que la France a soutenu 2 guerres coloniales : la guerre du Rif au Maroc et celle de Syrie. Toutes les 2 terminées en 1925. <br />Par ailleurs, la construction de la Marine par Georges Leygues (42% du budget militaire) a été ruineuse mais entièrement soutendu par le lobby colonial dénoncé sans relache par Clémenceau et très bien décrit par Marcel Pagnol dans sa pièce Topaze.<br /><br />Quant aux marchés extérieurs, Colbert l'avait bien fait...Drixhttps://www.blogger.com/profile/13286966270077187785noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-82743938363169049602012-12-17T11:33:28.822+01:002012-12-17T11:33:28.822+01:00Si je suis d'accord avec vous sur le fait que ...Si je suis d'accord avec vous sur le fait que l'Etat Providence est postérieur à 1945, le "gras" était militaire (je pense aux fortunes dépensées en pure perte à la construction de Grosses Berthas), il était aussi autre (construction de la base de Mers-el-Kébir, expositions coloniale de 1931 puis internationale de 1937, prébendes multiples et variées). <br /><br />Je pense que l'état doit favoriser ses exportations en aidant ses chefs d'entreprise à comprendre le marché mondiale. Les Britanniques, les Allemands et les Italiens le faisaient remarquablement à cette époque. Pourquoi pas nous ?<br />Drixhttps://www.blogger.com/profile/13286966270077187785noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8671792906204388537.post-13276486844842768072012-12-17T11:08:07.968+01:002012-12-17T11:08:07.968+01:00Bonjour,
"Naturellement, les politiciens - e...Bonjour,<br /><br />"Naturellement, les politiciens - en cette lointaine époque des années 20 - n'imaginaient pas une seconde réduire leurs dépenses, pas plus qu'ils ne cherchaient à développer davantage la conquête des marchés internationaux."<br /><br />J'ai l'impression que cette phrase est bien trop anachronique ! <br />Je ne suis pas un spécialiste de l'état des années 20 mais l'état providence n'étant pas encore inventé (après seconde guerre mondiale) il me semble que le "gras" sur lequel la IIIeme république aurait pu économiser était le budget militaire... ce n'était peut être pas non plus le bon moment.<br />Quant à chercher des marchés extérieurs ce n'était pas le travail de l'état mais celui des industriels qui vivaient douillettement sur le marché intérieur. Montaudrannoreply@blogger.com