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Genèse d'un avion improbable
Il est nécessaire de parler du chasseur fantôme de la Campagne de France, l'Arsenal VG 33, qui sortait en grande série depuis le début de Mai 1940.
La lignée de ces chasseurs avait commencé avec le VG 30 équipé de l'Hispano 12 X.
Il devait servir, initialement, à tester la pertinence aérodynamique des formes choisies pour le bimoteur de chasse VB 10 (en fait, du VG 10, voir cet article).
On a publié une vitesse de 485 km/h à son sujet en disant qu'elle avait déçu ses concepteurs.
Certes, Les Ailes, dans leur livraison du 29 Septembre 1938, annonçaient qu'avec le moteur Hispano-Suiza 12 X donnant 690 Cv, ses concepteurs en attendaient une vitesse de l'ordre de 500 km/h.
Arsenal VG 30 - recopié depuis le site de Franck Devillers |
Voilà qui m'étonne, d'abord, parce que 485 km/h est proche de 500 km/h (3% !).
Ensuite, les concepteurs du VG 30 n'on pas cherchés les petits détails qui ouvre la voie à la grande vitesse :
- Sur le VG 30, l'énormité du radiateur surprend vu que ce chasseur employait un moteur de seulement 690 Cv.
- Mais, surtout, le choix aérodynamique fait en plaçant ce radiateur à l'endroit exact où le maître couple de l'avion est maximal - zone d'épaisseur maximale de l'aile - était très éloigné de ce qui était fait par les ténors Français ou étrangers en matière d'aérodynamisme (mais c'était quand même mieux que le radiateur du MS 406).
- Quand, en plus, on se souvient que le VG 30 ne disposait pas d'échappements propulsif, on peut quand même dire que le résultat de 485 km/h était inespéré...
Arsenal VB 10 de série - On voit ici l'alignement presque "parfait" de tous les contributeurs du maître couple ! L'avion n'entrera jamais en service... |
Le même choix de position du radiateur d'eau sera malheureusement maintenu sur le bimoteur Arsenal VB 10 qui, en plus d'être trop solide, sera affublé d'un armement hyper-puissant, de blindages conséquents et se révélera de ce fait incapable de réaliser les performances prévues : ~600 km/h au lieu de 700 hm/h.
Le VG 33 possédait un radiateur de section frontale moindre - bien qu'il doive évacuer significativement plus de calories que le VG 30 - et décalé vers l'arrière, ce qui était très positif.
En plus, il était précédé d'appréciations élogieuses, en particulier de l'Ingénieur-Général Louis Bonte.
Arsenal VG 33 - |
Cet avion, entièrement conçu par Jean Galtier, aurait donc dû s'appeler le G 33 ou au pire, le GV 33, l'Ingénieur Général Vernisse n'ayant certainement qu'une part vraiment réduite dans sa conception.
Mais cela participait certainement de la volonté de montrer qui était le maître du Bureau d'étude Arsenal.
Ce chasseur était, à mon avis tout au moins, un descendant très affiné et considérablement plus puissant du Bernard 20 C1 conçu à la fin des années 20 par MM Louis Béchereau et le même Jean Galtier.
La construction en grande série commençait réellement à sortir fin mai 1940, un an après son premier vol (bravo !).
Les pilotes du front qui le voyaient en tombaient amoureux et rêvaient de revenir à leur unité en le pilotant.
Mais, pour je ne sais quelle raison, ceux qui étaient prévus pour le piloter (ceux du groupe I/2) durent continuer à piloter leurs vieux Morane 406 complètement usés.
Un avion rapide
Pour les performances, elles étaient d'excellente qualité en 1940.
·
442 km/h à 0
m
·
463 km/h à 1 000
m
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485 km/h à 2 000
m
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508 km/h à 3 000
m
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530 km/h à
4 000 m
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556 km/h à
5 000 m
o le maximum était 558 km/h à 5 200 m.
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554 km/h à
6 000 m
·
543 km/h à
7 000 m
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530 km/h à
8 000 m.
L'altitude de rétablissement pour la vitesse maximale me pose un problème, parce que, dans LE site consacré à cet avion, celui de Mr Franck Devillers et que je conseille absolument de visiter (http://arsenalvg33.free.fr/entrer.htm), vous trouvez qu'elle est de 5200 m, valeur que l'on trouve dans la suite d'articles consacrés à la série des chasseurs Arsenal VG 30 par le Fanatique de l'Aviation (n°197 et suivants).
Cela semblerait signifier que le moteur monté sur ce avion était plus loin de l'Hispano-Suiza 12 Y 31 que cela a été dit.
Ceci pourrait suggérer que l'on avait monté dessus un meilleur compresseur, par exemple celui du HS 12 Y 29 qui rétablissait la puissance maximale jusqu'à 3600 m.
Dans ce cas, l'altitude de vitesse maximale passait facilement la barre des 5000 m et le bon profilage de l'avion, en augmentant la vitesse, donc la pression dynamique dans l'entrée d'air, expliquerait les 200 m supplémentaires de gain d'altitude.
Une autre hypothèse serait que la prise d'air du compresseur, placée comme celle du dernier prototype du Nieuport 161 et celle du CAO 200, là où l'air brassé par l'hélice est le plus rapide, ait eu un excellent rendement.
Cependant, les avions de série étaient un peu moins rapides et volaient à 540 km/h.
Cela peut s'expliquer par la suppression des trappes qui permettaient de fermer le train d'atterrissage lorsqu'il était replié (l'intrados de cette zone n'était donc plus lisse), peut être pour accélérer la fabrication des avions de série.
Les temps de montée étaient :
o 1 000 m en 1’
17”
o 2 000 m en 2’
34”
o 3 000 m en 3’
51”
o 4 000 m en 5’
07”
o 5 000 m en 6’
26”
o 6 000 m en 8’
02”
o 7 000 m en 10’ 11”
o 8 000 m en 13’ 26"
Ces valeurs étaient dignes d'un Messerschmitt 109 E.
Le plafond dépassait 9,500 m, la VNE était de 620
kph (= donc une vitesse réelle de 750 km/h à 4 500 m).
Le dispositif d'échappement propulsif employé ressemble à un dispositif de pipes droites que l'on aurait juste un peu recourbées, à vue de nez, je dirais d'environ 45°.
Le même dispositif avait été monté sur le prototype du Loire-Nieuport 402.
Evidemment, comparé au dispositif monté sur le VG 39, peu après, la poussée était forcément moindre et le gain de vitesse probablement divisé par 2.
Pourquoi ne pas avoir monté tout de suite le meilleur dispositif ?
Soit c'était une mesure provisoire liée à la difficulté de fabrication d'objets en acier inoxydable - et seuls les Dewoitine 520 étaient servis - soit il s'agissait d'une mesure d'économie de bouts de chandelles dont la IIIème République avait le secret pour pouvoir gaspiller l'argent ailleurs, comme par exemple en fabriquant les deux cuirassés Richelieu et Jean Bart qui n'avaient aucune chance de nous préserver de l'Allemagne nazie et qui siphonnaient allègrement nos maigres budgets militaires (2 500 000 000 de Francs 1938).
Et les qualités de vol ?
A lire les commentaires de Louis Bonte, c'était un avion aux qualités de vol supérieures à tout ce qui avait volé jusque là dans le ciel de France.
Mais ce commentaire dithyrambique n'était pas assorti de la moindre donnée ni chiffrée ni même d'une simple description précise de son comportement.
Heureusement, Mathieu Comas, dans son ouvrage sur La Chasse Française Inconnue (hors série n°7, Lela Presse), nous livre pas mal d'informations utiles, et pas seulement dans l'article qu'il consacre à cet avion.
Ce qui paraît sûr, c'est que l'avion était facile à piloter et qu'il n'embarquait pas au décollage.
Cette qualité est très important au moment de la prise en main de l'avion par des novices, mais elle devient secondaire pour des pilotes opérationnels parce qu'ils sont, par définition, surentraînés.
D'un autre côté, si on regarde les vitesses recommandées pour les figures de voltige, on voit qu'il y payait sa charge alaire un peu élevée puisqu'elles étaient supérieures à celles préconisées pour le D.520 (la boucle, par exemple, devant être commencée à 400 km/h pour le VG 33 contre 380 pour le D. 520).
Ce n'est pas un chasseur léger, même s'il dérivait du VG 30 - voir plus loin - qui en était un.
Il avait une voilure de 10.8 d'envergure et de 14 m² de surface, avec un allongement de 8.3.
Effectivement, pour une masse au décollage, en mission de Chasse normale, de 2 655 kg, identique à celle du chasseur Dewoitine, il disposait d'une surface alaire de 14 m², inférieure de 2 m² à celle du D.520.
{Il est intéressant de noter que, bien que doté d'un moteur nettement plus léger que celui du Dewoitine 520 et d'une voilure de surface inférieure de 14%, la masse au décollage de cet Arsenal est de même ordre que celle du Dewoitine, ce qui démontre que la construction en bois est moins légère que celle en métal à résistance identique.}
C'était donc un avion intéressant mais qui demandait sans doute pas mal de bouteille au pilote pour gagner un combat tournoyant.
Comme je l'ai dit précédemment, cela n'était pas fondamental parce que la-dite bouteille vient vite avec les heures de vol.
L'épopée du groupe I/55, dont certains pilotes ont utilisé l'Arsenal, est instructive.
Il semble que, malheureusement, les avions ne disposaient pas de collimateurs, ce qui paraît plutôt gênant pour le combat !
Parmi les pilotes qui emmenèrent les VG 33 vers le Sud, et dont la plupart étaient inexpérimentés au combat, l'un d'entre eux avait commencé par piloter un vrai Morane 410 (qui a donc reçu toutes les modifications, autrement dit, une rareté), version améliorée du MS 406.
Si on réfléchit au fait qu'ils n'avaient piloté jusque là que des chasseurs dont les vitesses oscillaient entre 365 et 450 km/h et qu'aucun accident ne fut déploré, cela me paraît constituer une preuve solide des qualités de vol de cet avion.
Ce pilote-ci ne semble pas avoir apprécié le VG 33, puisqu'il après en avoir transféré un, il a préféré ensuite reprendre "son" Morane 410.
Mais nous ne savons rien de ses motivations négatives : L'avion rejeté était peut être un mauvais numéro toujours en panne de quelque chose ou alors il le trouvait difficile à manier en entraînement de combat.
Quatre autres pilotes d'Arsenal VG 33 ont ouvert le feu sur une colonne de la Wehrmacht pendant leurs pérégrinations qui finirent par les amener de Paris à Bordeaux.
Comme l'avion était rapide pour l'époque, cette attaque est un signe indiscutable de leur confiance dans le VG 33, ce qui plaide clairement pour confirmer ses bonnes qualités de vol, d'autant plus qu'ils n'ont souffert d'aucun dommage.
Il me paraît difficile d'aller plus loin.
Arsenal VG 36 - sur le site Arsenal VG 33 de Franck Devillers - Un net progrès aérodynamique ! |
Les prototypes différents se succèdent, la mise au point traîne
Quelque chose me chiffonne beaucoup dans la gestion du programme par l'Arsenal de Villacoublay.Notre pays avait besoin de masses de chasseurs, et pourtant le bureau d'étude passait son temps à sortir de nouveaux prototypes. Les VG 34, 35, 36, 39 sortirent en quelques mois.
Il eut été pertinent de sortir beaucoup de VG 33 très vite pour savoir ce qui devait impérativement être modifié.
On savait déjà, que lorsqu'un nouvel avion sort, il est encore loin d'être au point.
Un va et vient très rapide entre concepteur et constructeur reste alors la base absolue de la bonne mise au point d'un avion.
Établir une coupure entre les deux comme cela fut décrété à l'époque est la preuve que ceux qui ont décidé cette coupure n'avaient pas le moindre sens commun. (Si vous n'en êtes pas convaincu, lisez les mémoires de Jeffrey Quill qui fit du Spitfire ce qu'il est devenu.)
L'expérience du D 520 aurait dû servir !
Le bois : pas de problème !
J'ai lu beaucoup de spéculations du genre : "c'était un avion en bois, mais qu'aurait-il donc pu donner en combat..., etc".
C'est une question légitime en démocratie mais une mauvaise question en fait.
D'abord, l'aluminium brûle très bien, la preuve, c'est que c'est très utilisé pour doper la combustion dans les moteurs de fusées à combustibles solides.
Ensuite, les combats navals entre les années -1500 et +1850 n'ont opposé que des navires en bois équipés d'une artillerie qui n'était pas si inoffensive que cela.
Alors, quid des colles, me direz-vous ?
La France avait démontré une bonne maîtrise de ce problème avec le Nieuport 29 puis la série des Nieuport 42, 62, 622 et 629 dont la longévité dans nos formations a été, de ce fait, trop longue.
Jean Galtier, le concepteur réel du VG 33, dominait bien cette expérience, et il pouvait utiliser les mêmes colles que les Caudron 714 dont le rapport du Capitaine Laguna dit, avec une pointe d'étonnement, qu'il n'y avait jamais trouvé la moindre trace de gauchissement.
La question de la perte des extrados sur les Yak 3 lancés à 800 km/h peut d'abord être rapprochée des manques technologiques de l'URSS de 1944, mais surtout du fait que, en piqué, cet avion devait rapidement arriver à des zones de vitesse où la compressibilité de l'air devient trop forte et où la vitesse échauffe significativement la surface des avions (de l'ordre de 45° C, ce qui est très mauvais pour les colles).
Ce fut, du reste, une des raisons de la perte du VG 90-01 après la guerre puisque, pour le prototype 02, on abandonna l'aile en bois pour une en métal.
Arsenal VG 33 sous la pluie sur le site Arsenal VG 33 de Franck Devillers |
Enfin le bois possède d'extraordinaires qualités mécaniques qui en font le précurseur des matériaux composites (ce n'est pas de moi, mais je n'ai pas noté qui l'avait écrit, désolé, mais il - ou elle - a raison).
Le bois est, en outre, un excellent absorbeur de vibrations.
D'ailleurs, j'ai déjà dit tout le bien que je pense du Caudron 714 Cyclone qui était en bois.
Cet Arsenal VG 33 aurait bénéficié d'une certaine furtivité puisque seul le moteur aurait renvoyé les ondes électro-magnétiques.
Les Yak 1, 3 et 9 du Normandie-Niemen eux aussi étaient en bois.
Le père d'une ancienne collègue et amie avait travaillé à la construction du VG 33 de série en 1939-40.
Lorsqu'il découvrit les Yak 3 du GC 3 Normandie-Niemen au Bourget en 1945, il fut persuadé que ces avions avaient été inspirés du chasseur Arsenal.
Ces chasseurs en bois se sont très bien comportés, bien mieux que les MIG 1 et 3 métalliques.
Donc, le VG 33 était une chance de plus, mais il lui a manqué une équipe dynamique capable de le faire sortir et de le mettre au point rapidement.
Merci pour cet article, apparemment les premiers Arsenal VG 33 furent réceptionnés le 1er juin 1940, mais dans quelle unité ? GC I/55 ?
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr que tous les VG 33 aient été intégrés dans le I/55 de manière administrativement correcte. Ils ont été évacués tels qu'ils étaient (c'est à dire capable de voler et armés, mais sans collimateurs). Les pilotes les ont emmenés comme ils le pouvaient.
RépondreSupprimerLe Grp I/55 me semble avoir été officialisé plus tard, à Bordeaux...
Le désordre du moment était indescriptible.
Notre IIème République a eu moins de jugeote que Staline et ses sbires : Lorsque nos troupes ont commencé à éprouver des difficulté, les usines n'ont pas été évacuées vers le Sud ou vers l'AFN.
Bonjour DRIX
RépondreSupprimerSelon toi, quel était le meilleur chasseur entre le Dewoitine D.520 et l’Arsenal VG-33 ??
Lequel aurait il fallu développer et produire en priorité pour battre la Lutwaffe ??
Svp
Drix ??
RépondreSupprimerDrix ??
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerVotre question en contient en fait 2 :
RépondreSupprimerA - Quel chasseur pour casser la Luftwaffe ?
A cette question, la seule vraie réponse est de choisir le Nieuport 161 car, en 1938, sa cellule est bien au point, il est facile à piloter et présente les meilleures performances disponibles sur le marché.
Tel qu'il est, il est un avion fiable et dangereux pour tout ennemi. Il a deux ans pour être parfaitement connu de tous les pilotes de chasse Français.
Des 3, c'est le chasseur qui a la plus faible charge alaire (et la meilleure agilité), il monte le plus haut et il peut être construit à 1 000 exemplaires avant le déclenchement de la guerre de Pologne.
Le D 520 ne sera au point qu'en Avril 1940, donc ses pilotes ne le connaissent encore que très imparfaitement. Le 10 Mai 1940, aucun ne sera son poste...
Quant au VG 33, son esthétique fait rêver mais il n'est pas encore complètement défini fin Juin 1940 et sa production n'accouche que d'avions incomplets, sauf le 01 !
B - Que choisir entre le D 520 et le VG 33 ?
Le VG 33 et le D 520 partage une masse au décollage de 2650 kg.
Si l'Arsenal à une voilure de 14 m² donc une charge alaire de 190 kg/m², le Dewoitine a une surface de 16 m² et une charge alaire de 167 kg/m². Donc le Dewoitine tourne plus serré.
Le rapport poids / puissance de l'Arsenal est de 3.09 kg/Cv, celui du D 520 est de 2.88 kg/Cv. Là encore, le D 520 l'emporte en ce qui concerne l'accélération.
Le choix sera plus crucial lorsque le moteur 12 Z va sortir car la charge alaire va monter de 20 points ! Le D 520 peut donc succéder au N 161. Mais le VG 33 pourrait passer à la construction métallique (comme cela arriva pour le Yak 3) permettant de récupérer environ 150 kg.
Bonjour, votre site est très intéressant et précis. Je ne suis qu'un néophyte, mais le bois serait plus lourd que le métal si le VG 33 pourrait perdre 150kg en passant à la construction métallique d'après vos dires ?
SupprimerEt, en restant dans la pure théorie bien sur, le VG 39bis avec : un moteur12Z-17 de 1 600 ch, le radiateur du VG 36 et un canon de 20 mm dans le moyeu d’hélice en plus des 6 mitrailleuses d’aile (wikipedia). En bois ou en métal, serait-il un meilleur chasseur standard que le D551 ?
je vous remercie pour votre travail.
Bonjour Adrien, la construction en bois est effectivement plus lourde qu'en métal compte tenu des charge demandées.
SupprimerMais tous les constructeurs ne sont pas à égalité. Caudron a donné d'excellents avions en bois qui "tenaient dans le temps" (rapport Laguna sur le CR 714).
Répondre à votre question finale est très difficile : Les deux avions sont très fins, le D 551 est plus léger d'une tonne environ et ils ont la même surface alaire.
Logiquement, le plus léger l'emporte.