jeudi 13 septembre 2012

Le Bombardement, l'Assaut et la Reconnaissance en France 1939-1940 (Révisé le 11 Septembre 2018)

Le Bombardement : Que bombarder et comment le faire en 1940.

-- Les bombardiers Français hérités du début des années 30
  • l'Amiot 143, un très bon avion très solide. On commanda aussi son dérivé modernisé et affiné, l'Amiot 144, plus rapide de 50 km/h, qui pouvait franchir jusqu'à 4 000 km pendant ses missions. Les 25 exemplaires commandés furent abandonnés au profit du vieux modèle. Un revirement vraiment difficile à comprendre.
  • Le Bloch 200, avion solide, facile à piloter, affublé d'excroissances qui semblaient inventées uniquement pour le freiner. Gamelin voulut s'en servir pour bombarder Bakou depuis la Syrie !

Comme la Chasse, le bombardement a souffert des mêmes concepts en vogue au sein du Ministère de l'Air, il me semble important de montrer :


------- Les premiers bombardiers "modernes" Français
    • Le Potez 540, commandé parce qu'il existait, qu'il volait très bien mais aussi par copinage du ministre avec le constructeur (qui l'a raconté trente années plus tard).
    • Le Bloch 210 (partie du texte qui suit la mise en situation du Bombardement)
    • Le Bloch 131, commandé pour d'obscures raisons...
    • Le Bréguet 462, parfaitement au point, rapide, non commandé...
    • L'Amiot 340, très rapide, refusé par des lobbyistes bien placés


------- Les bombardiers bimoteurs rapides Français de 1939-1940 :
      • Le Lioré-Olivier 451, maniable, rapide, lourd, solide, commandé avec enthousiasme par les lobbyistes bien placés, mais mortel au décollage, peu fiable et très mal employé 
      • L'Amiot 350, rapide, facile à piloter, détesté par les bureaucrates, adoré par ses pilotes
---------------- Les bombardiers pour fin 1940, début 1941
      • Le [Farman] NC 150, très facile à piloter, de loin le plus rapide de tous les bombardiers Alliés (plus de 600 km/h).

---------------- Les avions Français d'observation et ceux de reconnaissance
      • L'Aviation d'Observation : C'est elle qui définissait les lignes ennemies à nos généraux terrestres et aux artilleurs. Les donneurs d'ordres n'avaient pas évolué ! Le matériel en ligne (Mureaux 115) était bon et les équipages, héroïques, étaient brillants. 
      • Les Potez 637 et Potez 63-11, des avions rapides et très maniables. Les renseignements - recueillis au prix de sacrifices inouïs - ne furent jamais exploités !
      • Les 'triplaces de travail" ou T3, devaient permettre une parfaite coopération entre l'Armée de l'Air et l'Armée de Terre. Les commissions établirent (lentement) un programme, le publièrent fin 1936, les premiers avions sortirent fin 1937 et  les premiers avions (Hanriot 530, Dewoitine 720, Romano 110, voire CAO 600 ou Dewoitine 750) auraient - peut-être - pu sortir à l'Automne 1940.  Nos rivaux et collègues furent bien plus rapides !
      • Bloch 174 et 175 : Des avions particulièrement efficaces, retardés par la bureaucratie, bien sûr, mais aussi par de vieilles conceptions tactiques. Ils pouvaient être employés dans de multiples domaines...

---------------- Les avions Français d'assaut
      • Le Potez 633, maniable, efficace, mais une doctrine d'emploi encore balbutiante


---------------- Les bombardiers stratégiques Français et étrangers, un potentiel inemployé :
      •     les avions opérationnels Farman 222.2, Farman 2233,
      •     Farman 2234, l'avion qui bombarda Berlin, 
---------------- Les prototypes très prometteurs :
      •     Bloch 162, CAO 700, Bréguet 482











   

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